À quelques pas de la Galerie François 1er, la Maison Victorine est aujourd’hui un lieu d’accueil consacré à l’histoire contemporaine de la ville.

De mai à fin septembre, ce lieu redonne vie au « vieil Aubigny », à travers différentes expositions : cartes postales, anecdotes, photos mais aussi documents historiques et objets d’archive, ayant appartenu aux habitants de la Cité des Stuarts.

Victorine serait le nom de la bonne qui s’occupait des affaires du curé de l’époque.

Une rescapée de l’îlot Saint-Anne…

De surface triangulaire, existait un îlot de maisons que délimitaient la rue des Dames, la rue de l’Église et du Pousse Panier. Cependant, la rue des Dames était fort étroite, et la démolition de l’îlot vers 1973 permit non seulement de l’élargir mais aussi de favoriser l’assainissement du quartier. De ces travaux ont subsisté 3 bâtiments : la Maison Victorine, l’Office de Tourisme, et la Maison Pierre Râteau.

Une architecture typiquement régionale

La Maison Victorine est une maison à ferme débordante et à étage en surplomb, avec comble à surcroît : un type de bâtisse courant dans les petites villes de la région, à partir des années 1520. On peut estimer cette date de construction grâces aux éléments décoratifs typique de cette période.

À l’intérieur, un escalier en vis s’appuie sur le mur pignon, mur donnant directement sur la rue de l’Église. À l’angle de cette rue, le poteau cornier se compose de trois colonnettes. Contrairement à de nombreuses bâtisses du Val-de-Loire, celle-ci est édifiée sur le principe d’une « cage » de charpente, s’appuyant sur le sol ou sur un rez-de-chaussée en pierre.

La vocation de la Maison Victorine

Dans le voyage à travers le temps qu’elle propose aux visiteurs, la « Commission Extra-Municipale du Vieil Aubigny », rassemble 35 passionnés. Elle se réunit deux fois par trimestre et réalise des recherches sur 1 ou 2 thèmes sélectionnés afin de proposer une nouvelle exposition chaque année.